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Daniel Broche

Manipulating search engines for profit become a serious problem (Brin & Page 2000)

e-commerce: Quand un français sur mille est un client

1 français sur 1000: C'est le petit calcul que je le suis fait en lisant que LaFraise avait désormais 62 000 clients en base. C'est tout de même impressionnant quand on ramène ces stats virtuelles à la réalité de la population !

Cela explique qu'en portant un de leur tee-shirt je me sois fait aborder à plusieurs reprises lors du dernier festival auquel j'ai assisté en Bretagne (Vieilles charrues)

Si par dessus le marché on tiens compte des bébés et des ancêtres qui ne sont pas tellement dans la population e-active (c'est à dire en mesure de commander sur le web) ça fait encore plus et il devient alors probable de trouver une personne dans son entourage proche qui reconnaisse votre tee-shirt.

Certes en réalité Lafraise vend aussi à l'étranger mais la proportion en base doit tout de même être fortement prépondérante sur le sol français pour que ce raisonnement reste valable.

Cela explique alors le phénomène que j'ai pu constater: Le bouche à oreille devient un très fort relai d'aquisition client hors internet. les personnes ne connaissant pas voulant qu'on leur explique en quoi consiste lafraise.com dès lors qu'une discussion s'engage entre 2 porteurs de Tee shirts. Sans compter l'effet mode/tendance.

Je fais maintenant le même raisonnement en ce qui concerne Discounteo et le nombre de personnes qui ont commandé en l'espace d'un an et demi. La question que je me pose est alors la suivante: Comment susciter la discussion sur le distributeur et non le concepteur ?
Pas si simple mais il y a surement des pistes au niveau des services...

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J
Le buzz à la base est complètement spontanné, viens des utilisateurs et ne coûte rien.<br /> Le buzz comme peut le faire une agence de com, c'est du buzz artificiel, totalement orchestré et très coûteux.<br /> 2 exemples de buzzs dans les 2 cas :<br /> - les experiences mentos+coca-light. Non fabriqué par les marques, coût=zéro et aussi totalement incontrolé. Un bon coup de pub pour mentos, Coca a moins apprécié.<br /> - les buzzs débiles comme celui d'une banque (le CIC ?) avec de la pub TV en masse pour relayer une opération internet "crée ton bug" ou un truc comme ça.<br /> Bref, il y a buzz et buzz. Et les buzzs fabriquées de toutes pièces sont en général très chers et mauvais.<br />
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D
Celui qui prétend qu'en faisant une communication décalée on fait beaucoup parler de soi (jusque là ok) et donc que c'est rentable car il faut peu de moyens (là je n'y crois plus)<br />
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J
A quel type de buzz tu ne crois plus ? Celui qui amène des visites juste pour amener des visites ? (sans provoquer l'acte d'achat)<br />
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D
Mathilde > Je ne crois pas (plus) au buzz pour bâtir un commerce perenne.<br /> En revanche le bouche à oreille est un outil très puissant qui marche très bien pour notre boutique.<br />
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M
je rejoins ce qui a été dit précédemment. Pour créer une communauté, il faut une gamme produit forte et quasi-introuvable ailleurs.<br /> En revanche, le bouche à oreille peut fonctionner dans ton cas sur un bon mix entre la qualité des services, l'ergonomie du site et les prix. Puis le caractère exponentiel du buzz fera le reste dans le temps.<br />
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D
Donc il faut que je me débrouille pour etre dans la poignée de site consultés pour les produits "courants" en tout cas jusqu'à ce que je puisse diversifier enocre plus notre catalogue<br />
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B
Bon, je ne suis pas un pro du marketing (ok, simple juriste), mais finalement je rejoins ce qui a été dit (en tant que client de La Fraise !).<br /> En pratique, la Fraise fait participer ses clients à l'élaboration et au choix du produit : possibilité de proposer des modèles, possibilité de voter dessus et ensuite, le "boss" décide quel design sera produit. L'idée est intéressante et implique tout le monde. Ajouté à cela le côté "tiré en série limitée", et le tour est joué.<br /> Le côté customisation est aujourd'hui très intéressant. La Fraise n'est pas le seul cas. Il y a aussi, dans le même environnement, le cas de Nike qui permet à toute personne de créer sa paire de chaussures à ses couleurs (attention, la revente ensuite devient difficile si le choix des couleurs est trop personnel).<br /> Dans le secteur du "blanc" ou du "brun", le côté "produit créé uniquement pour vous" est très difficile dès lors que les contraintes économiques sont telles que la production ne peut être qu'en série.<br /> Mais c'est vrai qu'un peu de customisation dans le secteur ne fera pas de mal aussi. Je ne connais hélas pas suffisamment le marché, mais n'existe-t-il pas des petits fabricants qui produisent des produits incroyables, très bien designés (à un prix +ou- abordable - il suffit de voir le prix des tee shirt de la Fraise qui sont au dessus du marché classique) qui permettrait de dire que chez Discountéo on trouve ce que l'on ne trouve pas ailleurs.<br /> Car finalement, dans ce secteur, aujourd'hui le marché se concentre autour d'un logique forte pour le consommateur : le prix.<br /> Le prix ne permet plus de se distinguer. Je doute que les services le permettent également (sauf une installation d'une machine à laver en costume de "bunny" tout en dansant des claquettes). Maintenant, on tape sur les produits de niche.<br /> Mon comportement de consommation sur le net commencent à m'orienter vers cette voie. Je cherche sur une poignée de site le produit "courant" dont j'ai besoin (type, électroménager). Pour les produits plus spécialisés ou plus particuliers (notamment alimentaire), là, je ne vais que sur des sites où je suis sur de trouver ces choses quasi-rares.<br />
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D
Hubert > Tu as completement raison mais je crois qu'a long terme les marques auront de plus en plus tendance a impliquer leur client dans le process de création ou du moins de personnalisation<br /> Jerome > Je me vois mal repeindre toutes les cafetieres en rose :-)<br /> Mais il y a de l'idée à creuser<br />
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J
Tu devrais customiser les produits !<br /> ex :<br /> - "Tiens c'est quoi cette cafetière rose fluo ?"<br /> - "je l'ai trouvé chez Discounteo"<br /> en fait, pour faire parler du distributeur, il faut des produits uniques et reconnaissables.<br /> Tu arriverais à faire ça sur une gamme restreinte de produits ? ça ne me parait pas évident...<br /> Sinon, tu vends à bas prix des produits "brandés" discounteo. Des clés usb ou des petits accéssoires peu chers que l'ont balade partout et dont on s'en fout de la marque.<br />
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H
La Fraise est vraiment un cas à part, les clients sont completements impliqués dans tout le process.<br /> Il est difficile de creer des relations entre tes clients lorsque tu es un site marchand car tu n'as pas la legitimité pour le faire, les forums des sites marchands ne sont jamais des succés.<br />
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D
Pipologue > Je suppose qu'il s'agit en effet des comptes crées et pas forcement des comptes qui ont acheté car dans la boutique il faut créer un compte pour voter.<br /> Le nombre de client qui a acheté doit donc etre inférieur mais en tout cas il ne s'agit pas de "prospects" type inscrits à la newsletter vu que Lafraise n'a pas de newsletter !<br /> Thanh: J'y ai deja pensé et j'en ai meme discuté avec d'autres fondateurs de sites tres communautaires. D'une part je ne suis pas convaincu que tout site doivent être communautaire, d'autre part je constate que les produits banalisés ne s'y pretent guère.<br /> Mais si tu as des idées je suis dispo pour en discuter avec toi de visu<br />
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P
Client = membre ?<br />
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T
Il faut arriver à développer l'aspect communautaire de ta vitrine. J'ai failli travailler sur ce genre de projet pour autre chose qu'une boutique en ligne.<br /> Plus facile à dire qu'à faire, mais les personnes avec qui j'ai failli travailler avaient des idées ...<br />
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H
Bah t'aurai mieux fait de porter un t-shirt Discounteo !! :-)<br />
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