Manipulating search engines for profit become a serious problem (Brin & Page 2000)
7 Janvier 2010
La condamnation de Google par la justice française dans l'affaire CNFDI est une bonne nouvelle. Il est en effet très dévalorisant pour une entreprise de voir apparaître des mots tels que arnaque dans les suggestions automatiques lorsqu'une marque est tapé par un internaute. Le fait que la justice le reconnaisse va dans le bon sens.
En effet, le côté racoleur du mot suscite forcément un intérêt, mélange de crainte et de voyeurisme: Qui voudrait se faire arnaquer ? En pratique Google n'a apporté aucune preuve a ce jour que ce système ne puisse pas être manipulé: Pourquoi ne pas automatiquement requêter comme un fou sur ce mot de façon à le faire rentrer dans le top 10, pour qu'ensuite il y reste naturellement (nature sulfureuse) et finisse par monter en top position.
Sans savoir s'il y a eu une manipulation intentionnelle d'un concurrent malveillant, c'est à peu près ce qui nous arrive depuis plus d'un an à nous aussi chez Discounteo ("discounteo arnaque"), alors que par ailleurs, nos enquêtes clients publiques auprès de vrais consommateurs et notre présence dans les forums à constament démontré un taux de satisfaction nettement au dessus de la moyenne de notre secteur marchand, voire au top durant certaines période !
Nous ne sommes pas seuls, il y a d'autres exemples de société qui n'ont rien à se reprocher et qui pourtant doivent se coltiner ce genre de boulet inacceptable auprès du portail français n°1 (ex: Zlio, Direct energie...).
Cela marche aussi dans l'autre sens: arnaque + 1 lettre et vous allez voir apparaître Cdiscount avec C, Meetic avec M, Grosbill avec G, Ubaldi avec U, Leboncoin avec L. du grand n'importe quoi.
Encore plus surprenant pour un outil 100% automatique: Essayez "arnaque e" = eBay, "arnaque m"= Microsoft, "arnaque y"= Yahoo, "arnaque w" = Wikipedia...
Mais étrangement "arnaque g" on ne trouve pas Google.