Manipulating search engines for profit become a serious problem (Brin & Page 2000)
24 Juillet 2009
La charte des comparateurs continue de faire des vagues. En lisant la tribune de Jean-Christophe Janicot, j'ai l'impression d'un énorme malentendu.
La question de savoir comment améliorer et standardiser les modèles économiques publicitaires est très intéressante. Elle mérite un travail de fond de tous les acteurs du secteur. Mais cela n'a vraiment rien à voir avec la charte des comparateurs de la Fevad.
Le problème traité par la charte est celui de la confiance du consommateur envers le secteur webmarchand, pas celui des relations e-marchands - media.
Confiance consommateurs: La question à laquelle la charte initie un début de réponse est la suivante: Les comparateurs de prix sont ils prêts à assumer leur part de responsabilité dans le processus d'achat via-à-vis client ? Si oui, alors la charte leur propose de s'engager, dans un cadre commun, sur la façon de relayer les offres tarifaires et valider le principe d'exclusion des marchands qui pourraient porter préjudice au consommateur final.
Peu importe le mode de rémunération, le comparateur qui souhaite assumer sa responsabilité peut trouver le moyen de remplir ces objectifs en toute cohérence avec la charte. Les comparateurs CPC on mis en place des CGV qui régissent leurs prix au clic. Pourquoi les comparateurs CPA ne pourraient ils pas signer des conventions directes avec les marchands ne serait ce que par exemple pour encadrer les échanges de catalogues, sans remettre en causes les plate-formes d'affiliations ? Ceux qui crawlent directement pourraient faire de même pour définir les paramètres (horaire, nb requetes/s, etc..). Forcément cela requiert du travail mais cela fait aussi avancer les choses dans le bon sens. Quel que soit son modèle économique, aucun comparateur n'a intérêt à envoyer un client chez un site douteux ou qui est en liquidation (cf affaire showroom2001). Là est bien le problème adressé par la charte.
Relations marchands - media: Les points soulevés par les comparateurs au CPA sont intéressants. En effet les e-marchands sont demandeurs d'une plus grande cohérence et maîtrise des méthodes d'acquisition. Toute initiative dans ce sens est la bienvenue. Mais dans ce registre il me semble que la concurrence est le meilleur moteur pour émerger les bonnes pratiques.
ps: Si le seul problème c'est de payer l'audit de EY, je suis presque certain qu'un tarif de groupe est négociable. Par exemple via une plate-forme d'affiliation qui prendrait les devants pour ses top-affiliés en proposant un modèle de convention affiliés-annonceurs certifié...